On y va, ça y est : me voici en studio.
Là, préparation du matos, tests, paramétrage du logiciel (le DAW, comme on dit dans les milieux autorisés). Je devrais dire : les logiciels, je dois évaluer lequel sera le plus adapté.
Gros studio, gros matos ?
Non…
Du low tech.
Aujourd’hui, mon envie est différente. Je veux faire avec ce que j’ai. Certes, j’ai du bon, de bons micros de studio, des enceintes de monitoring pas dégueu, une vieille carte son dont j’ai eu du mal à retrouver le pilote, mais qui m’autorise moins de 3 millisecondes de latence. Un bon casque.
Et puis mes doigts, ma voix, mes mots, mes guitares, mon ukulele, mon clavier, des éléments de percussion, des fourchettes canadiennes, une planche à laver, des harmonicas, un kazoo…
Et puis un tas de copains qui vont participer, ajouter une petite touche de gratte par ici, un bout de charango par là, une voix, tout ça tout ça.
Certes, j’ai du bon matos, mais je ne vais pas lever une armada pour mettre en boîte mes belles chansons : c’est moi qui les mettrai en boîte.